Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



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mercredi 22 mai 2013

Un frère, une sœur…



De Pékin à Port-Vendres, il n’y a qu’un pas (de 9500 petits kilomètres, certes…) que Marie, sœur aînée de Noé a franchi pour faire la connaissance de son cher frère.
La prise de contact s’est déroulée en retenue. Les deux protagonistes ne se sont pas jetés dans les bras en criant respectivement « Noé !!! » ou « Marie !!! » Noé n’a pas tapé dans le dos de sa frangine en lui demandant, l’air détaché : « Alors sœurette, le voyage s’est bien passé ? »
Mais il ne s’est pas dédouané d’un sourire qu’il n’a d’ailleurs (presque) jamais quitté durant le week-end.
Ces deux jours ont permis à Noé de découvrir, entre autres, la musique chinoise. Pour cela, il a écouté attentivement, un poing enfoncé dans la bouche et quelques litres de salive sur le polo, un CD de Li Dong, un groupe pékinois : mélodies très agréables mais paroles un peu obscures…
Marie retournera dans quelques jours vers son cher et lointain Orient.
Rendez-vous est pris pour 2014. D’ici là, Noé trottera et maîtrisera un vocabulaire de base qui lui permettra, n’en doutons pas, de prendre la tête à sa frangine aînée. D’ici là, il pourra s’entraîner sur Emilie, son autre sœur...
C’est pas beau la vie ?

mercredi 30 janvier 2013

Noé et ses sœurs


Noé n’est pas un fils unique. En effet, même s’il ne le sait pas encore, il possède la chance également unique de voir figurer dans son arbre généalogique paternel deux sœurs quasiment parfaites (j’ai bien écrit quasiment… pas complètement), deux frangines nées au siècle dernier, bien avant l’apparition d’Internet et la victoire de l’équipe de France de football lors de la coupe du monde 1998. L’aînée s’appelle Marie. Elle a 25 ans et habite à Pékin, en Chine. Elle y enseigne la langue de Molière à des … Chinois (quelle surprise !) et fait beaucoup de vélo, mode de déplacement numéro un sous ces latitudes. Au point que dans une paire d’années, à force de chevaucher une petite reine, elle pourra, si elle le souhaite, se lancer dans le cyclisme professionnel tellement le secteur est sinistré après les affaires de dopage.  Petite précision concernant Marie : sur sa photo, n’allez pas croire qu’elle héberge un Barbapapa dans ses cheveux (Pour les plus jeunes qui ne connaissent pas les Barbapapa, et bien … la réponse se trouve sur Google). Non, c’est juste un protège-oreilles rose qu’elle arbore fièrement dans les rues de Pékin lorsqu’elle enfourche son vélo pour pédaler par moins 10 degrés.
La cadette des sœurs se prénomme Emilie. Il y a quelques jours, elle a soufflé ses 24 bougies. Contrairement à Marie, elle a déjà connu l’immense chance de tenir Noé dans ses petits bras musclés, une paire de jours après sa naissance. En effet, elle vit à Bordeaux, ville nettement moins éloignée que Pékin. Dès l’annonce de la naissance du frangin, elle a sauté dans le premier train (elle ne fait pas de vélo), s’est introduite dans la maternité bien après les heures de visite autorisées au public, pour y découvrir un minuscule être humain coiffé d’un bonnet tombant presque jusqu’à l’arrête du nez : son troisième frérot (oui, parce que du côté de leur mère, Marie et Emilie ont deux autres frangins,  mais c’est une autre histoire qui sera certainement développée plus tard sinon, à moins de se gaver de Doliprane®, l’internaute va prendre un mal de tronche incroyable en lisant ce post). Elle est étudiante et pas pour rire (niveau bac + plein d’années) ! Donc le père ne sera pas mécontent si dans quelques temps, Noé daigne suivre la voie empruntée par Marie ou Emilie. Une voie synonyme d’accomplissement.
Enfin, sait-on jamais : à l’orée de son adolescence, si Noé est vraiment insupportable (envisageons toutes les hypothèses), quel soulagement pour ses parents de savoir qu’une de ses deux sœurs – même si elles ne le savent pas encore, ceci est un message subliminal ;-) – se feront une joie d’accueillir dans leurs murs le rebelle, respectivement à 9500 km ou 480 km de Port-Vendres. C’est ce qui s’appelle mettre de la distance entre soi et ses problèmes.