Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



vendredi 28 février 2014

Homo Erectus... enfin presque !

Noé se lance dans l’aventure «homo erectus », passage obligé dans l’évolution de tout Homme. 
Pourtant, depuis longtemps, ses parents épiaient les moindres faits et gestes de ce petit être pas pressé pour deux sous. 
Pourtant, depuis deux longs mois (le temps est une notion élastique...), il avait commencé à :
- se redresser seul ;
- faire quatre ou cinq pas pour aller chercher un jouet intéressant, 
- tourner debout, constamment appuyé sur la table basse ;
- s’aider des chaises pour aller d’un point A à un point B.
Dès que Noé se sentait prisonnier d'un regard admiratif (de la mère surtout), il cessait toute activité pouvant le rendre autonome et pointait d'un doigt inquisiteur un  objet quelconque en proférant des cris primaires voulant dire "Je le veux, donne". 
Jusqu'à aujourd'hui, les parents s'accordaient pour dire "oui il sait marcher mais il ne veut pas le faire". Si ceci n'est pas une preuve irréfutable d'impartialité et de neutralité des parents, je ne m'y connais pas. 
En attendant qu'il maîtrise cette technique de marche digne d'un bipède en devenir, les parents se mettent à rêver que l'Homo Erectus devienne un Homo sapiens........
A suivre. 





mardi 25 février 2014

Là-haut, sur l’étagère…

Depuis quelques mois, on assiste dans l’appartement à un déplacement non pas de population mais de bibelots (en tous genres : vases, télécommandes, clefs, stylos, etc.) vers les étagères les plus hautes.
Cette transhumance n’est pas dictée par une brusque montée des eaux du port tout proche (nous habitons au 2e étage, il reste encore une belle marge de sécurité avant le risque de submersion… Diantre, nous ne sommes pas en Bretagne !). Disons dans des termes approuvés par les esprits bienséants que la force tranquille de Noé influe sensiblement sur ce phénomène. Cette force tranquille habite un petit être qui se comporte VRAIMENT comme chez lui, avec un sens de la propriété extrêmement développé.
Trois exemples parmi des milliers :
- Tiens une statuette ! Elle est à MOI !
- Tiens, un téléphone ! Il est à MOI !
- Tiens, un porte-bâtonnet d’encens ! Il est à MOI !
Un accès de brusquerie accompagne toujours ces excès de possession. Du style Attila Catalan : « Là où je passe, le mobilier trépasse ! ».
Un mini-führer à qui rien ne résiste.
La situation est un poil pénible pour les géniteurs.
Mais que faire pour punir l’impudent ? Le pendre par les pieds en haut de l’étagère, le porte-encens fourré dans une oreille et la statuette figée dans une narine ?
Non… pas encore ;-)
Et puis, dans le fond, pas grave : aucun bibelot ne souffre de vertige.

Mais tout de même, faudra pas qu’il pousse trop…

mercredi 19 février 2014

40.9 le soir

40.9… kèskesékesa ? La fréquence d’une station radio FM ? Le poids, en grammes, du cerveau d’un footballeur évoluant en Ligue 1 ? Le résultat du énième match perdu par l’USAP ?

Non… il s’agit juste du pic de température himalayesque atteint par Noé la semaine dernière. La cause en est un virus lâche (parce qu’il n’hésite pas à s’attaquer à une jeune pousse sans défense de 15 mois). Au menu de ces jours exceptionnels : des repas aussi copieux que ceux ingérés par des grévistes de la faim, des kilomètres de suppositoires de Doliprane, des litres d’Advil (à faire prendre au souffrant lorsque celui-ci est bouillant comme s'il avait ingéré un grand bol de lave), des nuits embrumées d’une dizaine d’heures (ça, les parents aiment), un visage couleur gyrophare (voir visuels non retouché), un regard d’une vacuité exemplaire.

La cerise sur le gâteau fut le séjour aux Urgences de l’hôpital de Perpignan, dimanche dernier, pour cause de fièvre persistante.

La première déception est pour la mère : pas de George Clooney à l’horizon.

Seconde déception pour Noé : des analyses de sang et d’urine doivent rythmer l’après-midi.

Troisième déception pour les parents : Noé vide sa vessie au bout de quatre heures. Et 240 minutes passées à attendre dans une salle surchauffée, au décor sobre et à l’atmosphère déprimante (un hôpital n’est pas tout à fait une annexe du carnaval de Rio), c’est long… très long.

Au bout du compte, les analyses sont OK. C’est déjà ça.

Mais Noé n’en a pas encore fini avec le corps médical. Il lui reste à subir quelques séances de clapping. Là, pour expliquer ce terme barbare, je ne peux m’empêcher de vous renvoyer à la définition de Wikipedia, remplie de poésie, de tendresse, de coolitude : « Le clapping (claquade) est une technique de kinésithérapie respiratoire visant à mobiliser les sécrétions bronchiques par des percussions du tronc avec la paume des mains ». Ça fait rêver non ?

Mais long est le chemin vers la guérison …

 
 
 
Allez, un peu de patience : Noé reprendra bientôt une allure plus normale...
 







jeudi 13 février 2014

Opération zéro bosse ! Mon oeil

Oui souvenez-vous de l'opération zéro bosse.
Je peux vous dire aujourd'hui qu'il est loin le temps où mes parents tapissaient mon univers de coussins ou autres matériaux molletonnés pour me protéger d'un quelconque danger.
Il est effectivement loin le temps où mes moindres faits et gestes étaient interprétés comme du pur génie (note de la mère : pas sûr !)

Pourtant, il n'est  pas loin le temps où j'entends à longueur de journée : "Touche pas !" "Arrête !"  "Attend !" "Attention!" "Non !".......
C'est même devenu un automatisme de leur part. Faut avouer que je n'en tiens pas compte et continue à fréquenter assidument les mêmes endroits interdits : je touche toujours les boutons des appareils électriques (radioCD, Dvix, télécommande, machine à laver et j'en passe.)
Alors ce qui est arrivé arriva !
Je connais par cœur les moindres recoins de mon petit royaume mais cela ne m'a pas empêché de tester la robustesse de ma tête. Je tournais autour de la table basse depuis le début de l'après-midi . A chaque passage devant l'angle saillant  qui se voulait menaçant, j'entonnais "flotter comme un papillon, piquer comme une abeille".
J'ai alors compris qu'il ne fallait pas provoquer la nature, chacun reste à sa place et tout ira bien. 
Mon arcade est allée se planter dangereusement dans cet angle que je provoquais.
Résultat : pas de commentaire - voir photos...


samedi 8 février 2014

1 mois et demi sans nouvelles......


Vous vous demandez sûrement ce que j'ai bien pu faire pendant ce mois et demi d'absence. Je comprends, c'est un peu frustrant de se demander comment son héros favori passe son temps (c'est-à-dire moi). Déjà, vous pourrez vous rendre compte que je suis toujours aussi modeste.

Laissez-moi vous compter mes aventures.






Tout d'abord, j'ai visité le marché de noël au château royal de Collioure. A cette occasion, j'ai rencontré un dromadaire, des boucs, des bouquetins, des lutins de noël, une fanfare.... Là, je fais la connaissance d'un lapin qui était presque aussi gros que moi. A l'oreille, mon père me glisse subrepticement ... aux carottes et petits oignons, je te jure que c'est délicieux. ....... je ne lui ai plus parlé de toute la journée.














Là, en fait pour faire plaisir à toute ma famille, j'ai enfilé le chapeau que les lutins m'ont offert lors de ma visite au château royal...........à moins que cela soit un présent de ma grande sœur Emilie ?













En parlant de ma sœur, voici les deux phénomènes : Emilie à gauche et Marie à droite. On n'est pas beau tous les trois ? moi je trouve qu'on a la classe. Il ne faut pas oublier mes deux frères de loin que j'ai revu quelques jours après. Big bisous à tout le monde.







J'ai également suivi des cours de musique. 
Tous les 1er samedi du mois, j'ai rendez-vous à la médiathèque d'Argeles sur mer pour l'heure de musique

 "à petit pas chantés". J'ADOOOOOOOOOOOORE.
Voyant ma passion débordante pour la musique, j'ai eu droit à un piano à queue et une flûte à bec.
Mes parents sont ravis.





Jour du Nouvel An. j'ai assisté à mon premier bain de l'année. N'ayez crainte, moi, je suis resté bien au chaud emmitouflé dans mon caban, au bras de copain lapin. Non, mais c'est rigolo toutes ces personnes pressées de se jeter à l'eau et toutes aussi pressées d'en ressortir et de se réchauffer. Bon, je les ai encouragées, y'a quand même du mérite à  le faire.






Pour finir, mais cela fera l'objet d'une publication ultérieure, j'ai voulu voir de qui entre le coin de table basse ou mon arcade sourcilière était le plus fort. Je suis au regret de vous annoncer que sur ce coup j'ai perdu.












A TRES BIENTOT
BISOUS TOUJOURS AUSSI BAVEUX