
Il lui aura donc fallu 10 mois avant de
trouver une solution à ce cycle monotone : la bonne « fièvre du
samedi soir ». Attention aux mégardes, je vous vois, vous les puristes,
chantonnant « Staying alive » en sautant tout de go dans votre
superbe patte d’eph’ vert pomme. Non, la fièvre de Noé s’apparente plus à du
38.9 ° Celsius qu’à un vieux 33 tours des Bee Gees : de quoi inquiéter sa
mère à la vue du thermomètre digital qui n’en finit pas de grimper et affiche
fièrement la température en rouge vif, comme si lire tout simplement 38.9 ne
suffisait pas à faire chauffer les angoisses…

Noé, n’ayant pas un fond méchant,
terminera au fond de son lit blotti contre ses doudous. Il vivra une nuit un peu
agitée, se réveillant par ci par là, mais sans jamais gémir. Au petit matin, la
fièvre descendue, il se réveillera comme à l’accoutumée, sourire aux lèvres
avec une variante « Morve au nez ».
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