Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



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mercredi 3 avril 2013

Le caca de Nono



Il y a des sujets dont on ne veut pas entendre parler… mais il faut bien les aborder pour être parfaitement complet sur les joies de la parentalité. Parmi ces thèmes nauséabonds, celui des selles occupe le haut de l’affiche. Alors on leur consacre un message et on ne revient plus dessus…
D’un point de vue olfactif et matériel, le caca – quel mot si tendre et émouvant – de Noé mériterait certains jours d’être inscrit sur la liste des armes chimiques ou biologique interdites par le protocole de Genève. Comment un soi-disant ange peut fabriquer pareille munition ? Sûr, ce type d’arme fatale mettrait à genoux n’importe quel dictateur. Prenons un exemple très ancré dans l’actualité. Imaginons les autorités internationales à cours d’idée pour régler le problème syrien (ce qui est un peu le cas…). Nous suggérons aux négociateurs d’envoyer l’ultimatum suivant : « Oh, Bachar, si tu ne te barres pas du pouvoir, on te balance une couche de Noé sur le palais présidentiel ». Parions qu’avant la fin de la phrase, M. el-Assad, terrifié, aura bouclé ses valises, quitté le pays et trouvé refuge chez un de ses potes.
En attendant, c’est le père qui lutte : impossible de déposer le cadeau de Nono dans la poubelle de la salle de bain. Celle-ci refuse obstinément d’ouvrir son couvercle. « Non non et non, débrouille-toi ! Je suis prêt à accueillir toute forme de déchets mais faut pas pousser, j’ai pas envie de crever asphyxié ! » semble-t-elle crier.
Alors le père, titubant à force de rester en apnée (il ne veut pas que le méthane brûle ses alvéoles pulmonaires), va déposer la bombe dans le container de la rue toute proche.
Une pensée terrifiante l’assaille : que va-t-il arriver lorsque Noé diversifiera sa nourriture ?...

mercredi 27 mars 2013

Le Boss des bosses (partie 2 d’une violence frisant l’insupportable. Âmes sensibles s’abstenir)


Petit rappel pour ceux qui ont la mémoire défaillante ou qui se sont endormis durant la lecture de la partie 1 : Noé est en appui sur ses avant-bras, sur la table à langer. Il tangue dangereusement, pique du nez, comme si une idée lui alourdissait le cerveau au niveau du front…

… Et l’idée semble plus volumineuse que prévue. Les bras se dérobent. Le front vient embrasser goulument l’encadrement de la table à langer.
Après un silence religieux d’une demi-seconde (le coup de la surprise, sans jeu de mot), la terre s’arrête de tourner, les sirènes de l’enfer se déclenchent. La chambre se transforme en Stade de France accueillant Metallica. Les décibels rebondissent démentiellement contre les murs. Les doudous se bouchent les oreilles, les plus fragiles d’entre eux se suicident en se jetant du haut de l’armoire.
En quatre mots : Noé pique sa crise. Pourtant, le rapide check-up effectué par les parents ne relève aucun trou dans le crâne, ni de fracture ouverte de l’os de l’œil. Le pif n'est  pas enfoncé dans la cavité cérébrale. Aucune dent cassée (c’est pour rire). Tout au plus, une bosse – SA PREMIERE - pousse-t-elle au-dessus de l’oreille. Mais rien d’affolant. Cela lui donnera un look bagarreur des rues, de petit chef de gang qui s’est frotté au GIGN au terme du braquage raté d'un magasin de jouets. Seules les cordes vocales ne ressortiront pas indemnes de cette soirée. Rien ne calme la sono humaine. Ni les bisous de la mère, ni les paroles doctes du père. Pire, Noé en remet une couche (sans jeu de mots). Le petit bougre est vraiment en colère ! Voyons voir si dans la nuit il va pas nous piquer un portable et appeler le commissariat le plus proche pour déposer une plainte !
L’ultime solution est appliquée : le bonhomme est placé devant la Télévision et la météo (désolé, il n’y avait rien d’autre, sauf « Plus belle la vie », mais faut pas pousser tout de même). Las. Les digues lacrymales ont cédé, le sac de larmes double de débit. Le babygros est trempé comme s’il venait de sortir de la machine à laver sans passer par l’étape essorage. A ce stade de l’histoire, une supposition est brusquement envisagée par les parents : il se fout peut-être de nous. Après un conciliabule de 5 secondes et quatre dixièmes (plus rapide que le Conclave hein ?), Noé se retrouve au fond du lit. Et sombre aussi sec (sauf le babygros) dans un sommeil réparateur. Pour lui et son entourage. Et là, une nouvelle fois, la vie est mal faite : Noé a une bosse, mais ce sont les parents qui ont mal au crâne…


vendredi 22 mars 2013

Le Boss des bosses (partie 1)


Dehors, derrière les volets clos et le rideau tiré, la nuit tombe doucettement, cédant la place à la journée qui, tant bien que mal, a fait son job. La soirée s’annonce d’une tranquille et plate banalité. Noé a franchi avec succès les étapes du bain (il ne s’est pas noyé), du biberon (210 ml sifflé en un temps honnête, sans aucune fausse route), du rot (fluidité exemplaire). Life is beautiful ! (traduction pour les anglophobes : la vie est belle). L’heure du Grand dodo approche. Noé profite des derniers instants les yeux ouverts avant d’être placé en résidence dans le lit à barreaux jusqu’au lendemain matin. Il est allongé sur la table à langer. La mère lui « change les fesses ». Généralement, cette opération s’avère indispensable. En effet, c’est en soirée, juste avant que les parents ne se mettent à table, que Noé se montre extrêmement généreux, cœur sur la main, caca dans la couche. Et les habitudes en la matière (fécale) ne se perdent pas, comme le rappelle le cri nauséeux qui traverse l’appartement. La mère s’extasie.
- C’est pas possible comment il arrive à faire ça ! Il faut la descendre de suite (la couche) c’est une vrai infection ! Aaaaaaah mais quelle horreur !!!!!!!! Comment il se débrouille !!!…
En l’espace d’une petite minute, les fesses sont désinfectées (le cadeau était très très très généreux), La nouvelle couche scotchée autour de la taille, gainant à la perfection le derrière de mouche de Noé.
Ce dernier, (Noé, pas son derrière) tout sourire (sadique ?), se retrouve brusquement sur le ventre. Il doit sentir sur son crâne à la chevelure de poussin le souffle chaud et contrarié de la mère en train de finir de le rhabiller. Cette position en appui sur les avant-bras, encore instable (comme s’il avait une idée au niveau du front qui le tirait vers le bas) n’est pas sa préférée. Et le drame survient.

La partie 1 vous a plu ? Vous adorerez la partie 2… très bientôt à l’affiche sur les bons écrans