Il y a des sujets dont on ne veut pas
entendre parler… mais il faut bien les aborder pour être parfaitement complet
sur les joies de la parentalité. Parmi ces thèmes nauséabonds, celui des selles
occupe le haut de l’affiche. Alors on leur consacre un message et on ne revient
plus dessus…
D’un point de vue olfactif et matériel,
le caca – quel mot si tendre et émouvant – de Noé mériterait certains jours
d’être inscrit sur la liste des armes chimiques ou biologique interdites par le
protocole de Genève. Comment un soi-disant ange peut fabriquer pareille
munition ? Sûr, ce type d’arme fatale mettrait à genoux n’importe quel dictateur.
Prenons un exemple très ancré dans l’actualité. Imaginons les autorités
internationales à cours d’idée pour régler le problème syrien (ce qui est un
peu le cas…). Nous suggérons aux négociateurs d’envoyer l’ultimatum suivant :
« Oh, Bachar, si tu ne te barres pas du pouvoir, on te balance une couche
de Noé sur le palais présidentiel ». Parions qu’avant la fin de la phrase,
M. el-Assad, terrifié, aura bouclé ses valises, quitté le pays et trouvé refuge
chez un de ses potes.
En attendant, c’est le père qui
lutte : impossible de déposer le cadeau de Nono dans la poubelle de la
salle de bain. Celle-ci refuse obstinément d’ouvrir son couvercle. « Non
non et non, débrouille-toi ! Je suis prêt à accueillir toute forme de
déchets mais faut pas pousser, j’ai pas envie de crever asphyxié ! »
semble-t-elle crier.
Alors le père, titubant à force de
rester en apnée (il ne veut pas que le méthane brûle ses alvéoles pulmonaires),
va déposer la bombe dans le container de la rue toute proche.
Une pensée terrifiante l’assaille :
que va-t-il arriver lorsque Noé diversifiera sa nourriture ?...
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