Instinctivement, Noé a très vite pigé que, dans ce monde dénué de scrupules, le plus sûr moyen d’obtenir quelque chose est d’ouvrir sa gueule à tout va, même quand l’interlocuteur et le moment ne sont pas judicieusement choisis.

Alors, à défaut de pouvoir le laisser déserter le cocon familial où gîte et couvert sont gracieusement offerts, je l’exile au fond de son lit où seule, témoin silencieuse et sourde (détail très important), la peluche de Barbapapa assiste à ce mini-mai 68, voué comme son modèle à échouer lamentablement. Non, le prolétariat (Noé) n’écrasera pas le patronat (papa et maman) qui aura le dernier mot dans cette lutte des classes quotidienne. Du moins pas pour l'instant.
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