L’esclavage a
été aboli sous nos latitudes le 17 avril 1848 exactement.
Lorsque Noé
l’apprendra, sûr, cela lui mettra un sacré coup derrière la caboche.
En effet, si
cette pratique infâmante était toujours en vigueur, notre chère tête blonde
(oui, les cheveux commencent à pousser… enfin) aurait certainement profité de
l’aubaine sans l’ombre d’un remord.
Il aurait pris
un esclave pour se mouvoir à sa place. Un autre pour lui rapprocher les jouets
hors de portée de ses menottes. Un autre pour lui tenir le biberon. Un autre
pour mâcher les aliments avant de les ingurgiter. Car Noé, aussi beau,
intelligent et charismatique soit-il, est un sacré glandeur, de ceux qui
érigent la paresse en art de vivre, qui considèrent que le moindre effort est
déjà un effort superflu.
Par contre, il
est deux tâches que ce petit Roi Fainéant peut assurer sans l’aide de
quiconque : déchirer l’atmosphère avec un cri aigu aussi supportable que
le raclement d’ongles sur la carrosserie d’une bagnole ; dormir comme une
souche morte après avoir au préalable chialé pendant un petit quart d’heure,
question de rappeler qu’il existe.
Maintenant, une
sourde angoisse étreint son géniteur : le fils prodige marchera-t-il avant
sa majorité ? ….
Noé, tu n'es pas "fainéant".... , simplement tu t'économises avant que papa et maman t'entrainent dans de grandes balades dès que tu marcheras... Bisous - evelyne
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