Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



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vendredi 5 avril 2013

Conflit de générations (déjà…) - 1e partie


La première semaine chez la nounou s’est bien déroulée. Incontestablement, Noé n’a pas plongé dans une dépression abyssale. Il dort comme un loir narcoleptique, avale sans moufter ses doses de Lemiel®, dégaine sans retenue son sourire de latin lover , bouge ponctuellement (entre deux siestes) et bave à la perfection. Le gîte et le couvert sont sympas, le service parfait, les colocataires (les fameuses K. et M.) de bonne compagnie. Au milieu de ces dames, il apporte une minuscule touche de testostérone (il n’est pas encore prêt de se raser) appréciée, semble-t-il, par tous et toutes. Dès que le soleil fait un peu de ménage dans la grisaille de ce printemps au rabais, embarquement immédiat dans la poussette double pour une balade en ville. Cap vers le quai ou l’aire de jeux que Noé foulera prochainement.
Bref, tout est parfait. Si ce n’est une petite ombre au tableau qui, heureusement, s’estompe au fil des jours : Noé boude sa mère. Malgré les efforts désespérés de sa génitrice pour capter son attention, il lui délivre parcimonieusement sourires et regards.
Nul besoin d’être détenteur d’un Master en psychologie du nouveau-né et du jeune bébé (ça tombe bien, je ne crois pas que ce diplôme existe…) pour comprendre qu’il fait payer cash à la pauvre mère ce qu’il considère être un abandon. S’il pouvait parler, les premiers mots qui sortiraient de sa bouche édentée seraient, n’en doutons pas, d’une terrifiante cruauté…

A lundi pour la suite…

mardi 26 mars 2013

Ma semaine d’adaptation (ma mère, c’est la plus angoissée)

Ma semaine d’adaptation chez nounou s’est terminée sans pleurs et sans bobos. Ma mère a fait les choses bien, elle m’y a envoyé doucettement (évidement sur les conseils de nounou). J’ai commencé lundi avec une petite heure pour progressivement arriver en fin de semaine à une journée complète.


Chez nounou, il y a tout ce qu’il faut : des nouveaux jouets, un parc, des marionnettes, des histoires, j’y ai même retrouvé mon Lémiel et aussi mes couches (elle est pas forte nounou !). Il y a aussi deux superbes nanas mais attention, pas des bébés, des adultes, des caïds. Par peur des représailles je ne les nommerai pas. Mais sachez que « K », la plus grande a au compteur plus de 20 mois affichés et « M » doit en avoir entre 10 et 12. Je ne fais pas trop la loi quand elles tournent autour de mon transat. Je vérifie que je suis bien harnaché et que nounou se trouve à portée d’œil mais j’ai une arme fatale « mon sourire désormais légendaire », celui qui fait fondre la glace. Heureusement pour moi, j’ai très peu de cheveux ce qui m’évite de les voir arracher par le «Girls band ».
De temps à autre, nounou envoie un message à maman pour dire que tout se passe bien ou une photo de moi en train de dormir. Ça la rassure, elle se ronge les doigts pour ne pas envahir la messagerie de nounou. Oui, de nous deux, c’est vraiment elle la plus angoissée. Pourtant lorsqu’elle me dépose chez nounou, j’arbore un beau sourire (toujours le même) pour lui faire comprendre « Tu peux partir tranquille, je suis bien avec le « Girls power ».
 Au retour, heureuse de voir que j’ai survécu aux différents assauts et embuscades qui m’ont été tendus tout au long de la journée, elle me couvre de baisers. Moi, je n’en mène plus large, je m’écroule sur mon transat profitant du calme ambiant, pas le temps de me retirer la veste, je dors profondément. Ah, les filles que c’est épuisant ! 


lundi 25 mars 2013

C’est reparti !

En préambule, priorités de l'actualité obligent, vous retrouverez la suite du "Boss des bosses" mercredi prochain (dans deux jours !)

Lorsque vous lirez ces quelques lignes, la vie des Brunel-Guillaume aura considérablement changé.
En effet, à l’heure où blanchit la campagne, où les mouettes débutent leurs insupportables vocalises, où les écoliers endossent leur sac trop lourd pour aller se muscler le cerveau, Cécile aura repris le chemin de la mairie - après cinq mois de congés - et Noé celui de la nounou.
A priori,  tout devrait bien se dérouler.
Noé qui a bénéficié, la semaine dernière, de quelques heures d’adaptation chez la nounou a bien vécu cette expérience : pas de tentatives de fugue, pas d’apparition de plaques d’eczéma dues à un fâcheux stress post-traumatique. Et dès qu’on prononce le mot « Nounou », il ne court pas se réfugier sous la commode en criant « Non, non, ze ne veux pas y aller !!! » (là, il zozote parce que durant sa fuite éperdue, il s’est bouffé un mouton qui est resté collé sur sa langue). Donc, il est fort à parier que tout va rouler pour lui, d’autant plus que TROIS femmes (oui, trois, vous avez bien lu !) vont le couver du regard : la super nounou ainsi que K. et M., deux grandes filles de presque deux ans, quasiment des adultes (vues d’un transat, bien entendu !). Elle n’est pas belle la vie ? (vous souhaitez plus d’infos ? Lire le message de la maman à ce propos... en ligne dès demain).



La mère réintègre quant à elle son cher Hôtel de Ville, là-bas, très loin de l’appartement familial, de l’autre côté du parking de l’obélisque. Une seule crainte persiste concernant cette journée de reprise : Cécile ayant évolué durant plusieurs semaines dans un monde enfantin, va-t-elle retrouver les réflexes pour s’adresser d'une manière adulte à ses chers collègues qui l’attendent le pied ferme et les dossiers sous le bras ?
Prenons un exemple : si elle demande à la direction de lui transmettre un quelconque document, quel ton emploiera-t-elle dans la formulation de sa requête ?
Possibilité n°1 (ton très sobre, maîtrisé et 100% professionnel : Cécile est de retour, tremblez !) : « Excusez-moi, Monsieur D. auriez-vous, s’il-vous-plaît, l’obligeance de me transmettre le compte-rendu du dernier conseil municipal ? Merci beaucoup pour votre précieuse collaboration Monsieur D. »
Possibilité n°2 (Cécile a du mal à raccrocher les wagons après plusieurs semaines de coupure) : « Et coucou Monsieur D. ! Vous avez bien pris votre biberon ce matin ? Vous l’avez bien terminé ? Et le rototo, qui c’est qui a fait le rototo ? C’est Mon-sieur D. (le tout en pinçant le menton du collègue légitimement éberlué). Et puis, qui c’est qui va me donner le compte-rendu du dernier conseil municipal, qui c’est ? C’est Mon-si-eur D. ! (re-pincement de menton) ».
Bien sûr, nous ne manquerons pas de vous tenir informés sur les multiples rebondissements qui risquent d’émailler les prochains jours… Quelle aventure !