Ma semaine d’adaptation chez nounou
s’est terminée sans pleurs et sans bobos. Ma mère a fait les choses bien, elle
m’y a envoyé doucettement (évidement sur les conseils de nounou). J’ai commencé
lundi avec une petite heure pour progressivement arriver en fin de semaine à une journée complète.
Chez nounou, il y a tout ce qu’il faut : des nouveaux jouets, un parc, des marionnettes, des histoires, j’y ai même
retrouvé mon Lémiel et aussi mes couches (elle est pas forte nounou !). Il
y a aussi deux superbes nanas mais attention, pas des bébés, des adultes, des caïds.
Par peur des représailles je ne les nommerai pas. Mais sachez que « K », la plus grande a au
compteur plus de 20 mois affichés et « M »
doit en avoir entre 10 et 12. Je ne fais pas trop la loi quand elles tournent
autour de mon transat. Je vérifie que je suis bien harnaché et que nounou se
trouve à portée d’œil mais j’ai une arme fatale « mon sourire désormais
légendaire », celui qui fait fondre la glace. Heureusement pour moi, j’ai
très peu de cheveux ce qui m’évite de les voir arracher par le «Girls
band ».
De temps à autre, nounou envoie un
message à maman pour dire que tout se passe bien ou une photo de moi en train
de dormir. Ça la rassure, elle se ronge les doigts pour ne pas envahir la
messagerie de nounou. Oui, de nous deux, c’est vraiment elle la plus angoissée.
Pourtant lorsqu’elle me dépose chez nounou, j’arbore un beau sourire (toujours
le même) pour lui faire comprendre « Tu peux partir tranquille, je suis
bien avec le « Girls power ».
Au retour, heureuse de voir que j’ai
survécu aux différents assauts et embuscades qui m’ont été tendus tout au long
de la journée, elle me couvre de baisers. Moi, je n’en mène plus large, je
m’écroule sur mon transat profitant du calme ambiant, pas le temps de me
retirer la veste, je dors profondément. Ah, les filles que c’est
épuisant !
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