MENSONGE !
Déjà, amusez-vous à donner au cœur de l’hiver, quatre fois par jour (et nuit) le bib à moitié nu, la mise en plis parfaite, le maquillage discret. Dans la réalité vraie, vous portez généralement un gros pull, de ceux qu’on aime pour traîner chez soi. Sinon, à moins de surchauffer votre demeure, vous finirez à coup sûr avec une bonne pneumonie au bout de 48 heures de ce régime.
Toujours dans la réalité vraie, l’image quasi hagiographique de la Madonne avec Petit Jesus lové dans les bras en prend un sacré coup.
Pourtant, tout repas débute comme dans un rêve ou un film à l’eau de rose. Noé sirote son biberon tel un bon vin (de préférence un Château Margaux 2007, 1er grand cru classé. Tant qu’à y être, on se lâche), cool, à son rythme. Mais l’état de grâce ne dure pas. Au bout d’une dizaine de minutes vient le moment de jouer. Le petit bonhomme se met à butiner la tétine avec l’énergie d’une abeille asthmatique, sans avaler le plus petit millilitre de lait. Le tout en entamant une gigue dans les bras de la mère (encore) patiente. Il fait également l’essuie-glace avec sa tête (on confirme : Noé est devenu très tonique au niveau du cou) pour mieux capter la lueur du luminaire proche ou les sons crachouillés par le lecteur CD.
Vous voyez, on vous l’avait bien dit : on ne nous dit pas tout ! … Et ce n’est pas fini !
La suite très prochainement…
Comme promis j'ai parcouru. Tu voulais des commentaires ? Hé bien n'étant toujours pas de ce siècle, je ne comprends pas le besoin d'exposer les minis à la surmédiatisation précoce. Je suis plutôt pour l'effacement des mémoires, le fondu dans la masse. Bref une vie contraire à celle annoncée par le bon Warhol himself. Mum opte plutôt facebook (conflit de génération cause qu'elle a 11 ans de moins que je).
RépondreSupprimerJ'apprécie les bulles, habitué que je suis à les coincer en bon tropicalisé, de même que les réf livresques ou musicales. Là tu me tiens par les burnes avec des valeurs refuges. D'aucuns pourraient critiquer le papier peint type salle d'attente du pédiatre des années 70. Je le dis bien haut : jalousie!
Bises aux parents. Non rectificatif : Bises aux esclaves du divin enfant.
LL