A quoi ressemble
une prise de biberon quand Noé est viré comme une crotte (restons poli) ?
Au remake d’un combat de Rocky Balboa, l’étalon italien. Le sang en moins.
Le ring :
la salle de séjour
Le
spectateur : Olivier Brunel (prononcez à l’anglaise, ça fait plus
sérieux : Olivier Bwounewl)
Les deux
boxeurs :
A gauche :
Noé Balboa, 62 cm, 5,7 kg, surnommé « L’étalon port-vendrais » et,
quand il a faim, « L’estomac dans l’étalon port-vendrais » (elle est
nulle, mais elle devait sortir).
A droite :
Cécile Guillaume (prononcez à l’anglaise, ça fait plus sérieux : Cécaïle
Guillaoum). surnommée « Le cordon bleu des Néréides ». Mensurations…
ça ne vous regarde pas.
L’enjeu :
l’ingurgitation par Noé Balboa de 210 ml de Lemiel® sous la contrainte du
« Cordon bleu des Néréides ».
Premier
round. : phase d’observation. Bien calé dans les bras de Cécaïle
Guillauoum, Noé adopte la stratégie du gentil poulet et avale tranquillou 100
ml. Avantage « Cordon bleu ».
Second
round : Noé sort brusquement de sa léthargie. Il évite la tétine grâce une
superbe esquive gauche-droite de la tête. Le lait gicle sur le menton.
Fa-bu-leu-se ! Oui, sa technique pour contrarier sa mère est tout simplement
fa-bu-leu-se !!!!!
Le combat dure
près d’une heure. Mais, trêve de suspens, le « Cordon bleu des
Néréides », à bout de nerfs, arrivera tout de même à ses fins. Acculé dans
les bras de sa mère, bloqué grâce à une clé du bras gauche (chut ; ne
dites rien à la DDAS) Noé ne peut que baisser la garde et, millilitre après
millilitre, déposer les armes en vidant le bib. En guise de soumission, il
lâche un ultime rot qui veut dire clairement : « C’est bon, t’as
gagné, mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Prochaine manche ce soir, au
dernier bib, face à Oliver Bwounewl ».
La vie est un
éternel recommencement…
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