Cela devait arriver. Noé a fait son
premier coup de chauffe. La température a culminé jusqu’à 38°5, soit un chiffre
sensiblement plus élevé que le taux de popularité d’un certain Président (non,
pas le fromage). OK, ce n’était pas une poussée de fièvre volcanique, de celles
qui ont coutume de faire vivre à leurs victimes quelques épisodes
hallucinatoires sévères. Mais c’est tout de même un petit être au regard
vitreux, aux joues teintées de rouge nuance gyrophare et au sourire du style
« Je sais pas pourquoi je souris mais je le fais quand même » que la
mère a récupéré vendredi à 18 h chez la nounou.
Diagnostic maison : petite
rhinopharyngite (c’est de saison : vu le temps pourrississime, nous sommes
encore en hiver non ?).
Mais que les âmes sensibles se
rassurent : il en faut plus pour faire mettre un genou à terre à Noé.
Malgré la fièvre persistante et avec un sang-froid qui force l’admiration, il a
vaillamment poursuivi ses habitudes culinaires et comportementales :
biberons achevés jusqu’à la dernière goutte ; nuit de 11 heures ;
micro-siestes de deux heures, question de ne pas perdre le rythme entre deux
dodos nocturnes. Toujours avec le sourire.
Par ailleurs, pour lutter contre le
froid humide qui s’immisce entre la peau et les os, il a endossé (malgré lui) une
tenue de rêve que lui envieraient tous les acteurs et ceux pensant l’être qui
font actuellement les beaux à Cannes : pyjama crème avec veste de jogging
bleue et chaussettes beiges couvrant les jarrets jusqu’à la base des genoux. Sincèrement,
mon pote Karlito (Lagerfeld) apprécierait.
Pour récompenser Noé de tant de noblesse
envers ses parents qui s’attendaient à passer un week-end agité, la maman lui a
généreusement offert une Sophie la girafe : ce petit truc qui fait pouet
pouet quand on appuie dessus et qui nous donne la désagréable impression que
Noé est un chien. Les crocs en moins, bien entendu. Mais ce cadeau le ravit. Il
en aboierait presque de joie !
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