Dame solitude est terriblement
sournoise. Nous pouvons la croiser n’importe où, n’importe quand : dans
une rue (si possible un samedi après-midi en période de soldes, au beau milieu
d’une foule surchargée de sacs remplis d’inutile) ; sur son lieu de
travail ; dans une soirée entre potes qui, sans prendre garde, s’embourbe
dans un aigre ennui que pas une vapeur d’alcool ne parvient à dissiper. Liste
non exhaustive.
Mais peut-on envisager un tel sentiment
de vide, de celui qu’a dû ressentir Robinson Crusoé au moment de son naufrage,
trempé jusqu’aux os, sans même un vêtement de rechange ou un sèche-cheveux
à portée de main, donc (je reprends le fil de mon raisonnement, merci pour votre
compréhension), peut-on envisager un tel sentiment de vide dans le noyau
familial ?
Oui, c’est parfaitement possible.
En voici la preuve.
Le samedi est le jour du repas en
famille. Cette (presque) tradition consiste à montrer Noé à la Brunel ou la
Guillaume family, en alternance, une semaine sur deux.
Vers 12 h 30, avec la non moins
traditionnelle demi-heure de retard, le duo de choc (les architectes concepteurs de Noé) arrive à destination, le ventre vide, mais les bras
encombrés d’un gamin, d’un sac renfermant la pitance de la jeune pousse, d’un
transat, d’une veste qu’on traîne encore même s’il fait encore chaud mais
sait-on jamais, au cas où il neigerait, même au cœur du mois de juin.
De façon générale, un des deux adultes
appuie sur le bouton de la sonnette.
DRIIING !!! (bruit approximatif)
De l’autre côté de la porte, l’agitation
monte. On entend un roulement pouvant s’apparenter à celui émis par un troupeau
de buffles fuyant un vaste incendie qui ravage la savane. Le sol tremble. La
horde se rapproche...
La
suite très rapidement…
je connais la suite.......hi hi hi
RépondreSupprimerHahahaha !
RépondreSupprimerBisous
Marie !
comme un film, je vois très bien la scène. Trop bon!!!!
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