Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



lundi 3 juin 2013

Le casse-tête du porte-bébé


Personnellement, je serais à deux doigts d'être favorable au rétablissement de la peine de mort (et uniquement pour eux) pour les inventeurs de certains objets ou systèmes censés nous faciliter la vie – ou vendus comme tels à un prix prohibitif – et qui nous la pourrissent « grave ». Je fais ici allusion aux concepteurs de certains modèles de porte-bébés (ou porte-kangourous), objets (de torture) qui ne peuvent être appréciés que sous certaines conditions :
- Etre titulaire d’un diplôme bac+5 pour en maîtriser totalement le fonctionnement ;
- être parfaitement réveillé ou sobre ;
- posséder une dextérité et un sens logique implacables, de ceux qui permettent de boucler un Rubik’s Cube en moins de 30 secondes, les yeux crevés et les mains emprisonnées dans des moufles ;
- avoir un gamin parfaitement amorphe. Ou drogué. Ou repu de lait jusqu’à la glotte. Bref, qui se montre d'une passivité exemplaire au moment de la mise en kangourou.
Car à l’instar du siège auto, le porte-bébé est un entrelac de sangles, de poussoirs et de réglages qui nous fait poser une première question essentielle : si, dans le lointain désert australien, les vraies femelles kangourous étaient pourvues de poches aussi complexes, combien de bébés kangourous (logique non ?) auraient été décrochés pour terminer la tronche dans le sable, comme de vulgaires autruches, au bout de quelques minutes de pérégrination  parentale ?
Car le problème est réel : si vous brûlez une étape au moment de la mise en place du pitchoun - amorphe ou non - dans le porte-bébé, vous avez de fortes chances de le retrouver basculé, pendu par un pied - pardon, un peton -, la tête en bas, en train de vous mordiller la rotule jusqu’à la moelle. C’est peut-être rigolo, mais un poil dangereux.

Une fois tout mis en place correctement, seconde épreuve : la transpiration. Avoir le gamin scotché sur le torse vous colle les poils des pectoraux sous l’effet d’une sudation intense.
Dernière question incontournable : nous vivons sous des latitudes dites tempérées. Alors, en Australie, les bébés kangourous transpirent-ils comme des fauves dans la poche maternelle ?

Vous aviez été prévenus : que des interrogations
essentielles…

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